Domaine d’application : Le label s’adresse en premier lieu aux entreprises qualifiées par Qualifelec (association de qualification dans le génie électrique) et, plus largement, aux professionnels techniques du secteur électrique, énergétique et numérique opérant sur les systèmes technologiques des bâtiments connectés. Sont notamment visés les domaines suivants : la Gestion Technique du Bâtiment (GTB/GTC), les infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE), les réseaux IP et télécoms du bâtiment, les systèmes de vidéosurveillance, les installations de solaire photovoltaïque, ainsi que la supervision, l’automatisation industrielle et l’IoT appliqués au bâtiment.
Ces domaines, de plus en plus numérisés, présentent des enjeux accrus de cybersécurité (accès distants, objets connectés, etc.), d’où la nécessité d’un label sectoriel approprié.
Bénéficiaires et intérêts
: Le label bénéficie en premier lieu aux entreprises candidates (installateurs électriciens, intégrateurs, mainteneurs de systèmes connectés…) en reconnaissant leurs efforts de sécurisation numérique. Il leur offre un cadre structurant pour améliorer leur maturité cyber, les aide à se préparer aux exigences réglementaires ou contractuelles futures, et leur permet de valoriser auprès de leurs clients leur engagement en matière de cybersécuritéPar ailleurs, le label répond aux attentes des maîtres d’ouvrage, collectivités et clients qui recherchent des prestataires fiables : il constitue pour eux une garantie que l’entreprise labellisée traite sérieusement les enjeux de cybersécurité.
En somme, CyberBat vise à instaurer confiance et transparence dans l’écosystème du bâtiment connecté, en soulignant les bonnes pratiques essentielles.
Critères généraux du label :
La labellisation CyberBat se base sur l’évaluation de cinq axes clés de la cybersécurité (décrits plus loin).
Ces axes couvrent les principaux piliers d’une sécurité numérique robuste : la protection des accès et équipements, la sauvegarde et continuité d’activité, la sécurisation des réseaux et systèmes connectés, la sensibilisation des collaborateurs, et la conformité des données/gestion des incidents. Pour obtenir le label (qui est délivré de façon binaire : labellisé ou non labellisé), l’entreprise doit satisfaire aux exigences fondamentales sur l’ensemble de ces axes. Autrement dit, elle doit mettre en œuvre les mesures minimales requises en matière de contrôle d’accès, de sauvegarde, de protection réseau, de formation du personnel et de conformité.
Ce référentiel à 5 axes, reprend les grands volets des référentiels de cybersécurité, de conformité et de protection des données . Il permet d’apprécier le degré de maturité de l’entreprise en cybersécurité et de vérifier qu’aucun aspect critique n’est négligé.
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